lundi 1 août 2016

LA LOI DES HORS LA LOI

(Waco). 1966. En couleurs. USA. Une production Paramount Pictures.
Un film de R.G Springsteen.
Avec Howard Keel (Waco), Jane Russell (Liz Stone), Wendell Corey (Sam Stone), John Smith (Joe Gore), De Forest Kelley (Bill Rile), John Agar (Georges Gates), Gene Evans (O' Neil) et Brian Donlevy (Vess).


Springsteen, Jane Russell et Howard Keel... Comme "rock'n' roll attitude", le Bruce ça le fait moins en costard.
 
LE RESUME:
Le sherif de Emporia, William Kelly, revient inopinément dans sa ville et constate une fois de plus qu'il y règne un désordre terrible... La petite bourgade est gangrénée par la corruption, la violence et le stupre.
Il se décide de se rendre dans le saloon pour essayer de faire respecter la loi, une fois de plus.
Malheureusement il est descendu dans le dos par Bill Rile l'associé du propriétaire véreux de l'établissement: Joe Gore.
L'enterrement a lieu quelques jours plus tard. Les villageois qui y assistent semblent dépités par ce qu'est devenu Emporia. Lors de l'oraison funèbre, le révérend Stone propose aux habitants de rappeler Waco à la rescousse. Waco est un aventurier devenu un mauvais garçon. Il vient de finir de purger sa peine dans un pénitencier d'état.
Le maire refuse d'employer ce qu'il appelle un "tueur", malgré le fait que le gouverneur de l'état ai amnestié Waco.
Un évènement change la donne. Un soir après une dispute avec son fiancé, la fille du maire est violée par des voyous. Le maire, choqué, accepte enfin d'appeler l'aventurier.
Liz Sone, la femme du pasteur, sait que la venu de Waco va etre compliquée, déjà pour elle. En effet, ils étaient ensemble autre fois. Et elle est persuadée qu'il est encore amoureux d'elle, au vu des lettres qu'il lui a écrit lorsqu'il était en prison...
Le jour arrive enfin... Les frères Jenner qui étaient autrefois 3 (l'un a été tué par Waco), attendent de pied ferme l'arrivée de l'aventurier dans la diligence... Ils sont bien décidés à en découdre.

LA CRITIQUE:
Un western méconnu du tâcheron RG Springsteen. On est très loin d'avoir à faire à un grand classique. Les acteurs, Jane Russell en tête, sont venus cachetonner. Le scénario vaut ce qu'il vaut et on sent le manque de moyens... On enfile les clichés comme des perles sur un collier et les dialogues sont gênant tant ils sont souvent convenus. Une fois passé l'agacement, on se surprend à s'attacher au film. Le plus étonnant, c'est qu'on ne sait pas vraiment pourquoi...

Waco minute soupe...

LA NOTE: 12/20

LE PLUS:
Une pléiade d'acteurs de seconds rôles, spécialisés dans le
 western, se partagent le casting et au milieu de tout ca, la star vieillissante : Jane Russell.  Réjouissant!!!

LE MOINS:
Comment appeler cette chose... Une chanson de geste, une balade sur Waco... En effet pendant le générique de début, on peut entendre ce texte mi chanté mi raconté à la gloire du personnage principal (adapté en Français pour les paroles par Gerald Devries).
En voici quelques extraits:

 "Il était grand, fort, implacable
et il portait un lourd révolver.
Ceux qui l'avait cru vulnérable
se retrouvaient en enfer.

Il avait bu jusqu'à la lie
les désespoirs et les rancœurs,
sachant qu'il paierait de sa vie
la plus petite des erreurs.

Il avançait absent et sombre
marqué du signe du malheur.
Ceux qui voyait grandir son ombre
dans le soleil tremblait de peur..."

Maitre Gims on t'a reconnu...
Quand Corey s'énerve, il déclenche une bagarre, c'est la célèbre guerre de Corey.
L'ANECDOTE:
En 1981, une série américaine fait un carton dans le monde entier. Dallas narre les pérégrinations d'une famille richissime texane. Malheureusement, un de ses "piliers" meure. Il s'agit de Jim Davis, une vieille gloire de la série B, qui joue le patriarche Jock Ewing. Dans la série, alors qu'il est en voyage d'affaire, on le fera mourir d'un accident d'hélicoptère.
Il faut vite le remplacer. Les producteurs pensent à Howard Keel (notre Waco), un acteur ayant eu un peu la même carrière que Davis. Keel accepte et devient  Clayton Farlow, le nouveau compagnon de Mrs Ellie Ewing, la mère de JR.


LE SHERIF

(The proud ones). 1956. USA. En couleurs. Une distribution Twentieh Century Fox. Un film de Robert D. Webb Avec: Robert Ryan ...............