mardi 31 mai 2011

LE TRESOR DE PANCHO VILLA (1955)

(The treasure of Pancho Villa). 1955. USA. En couleurs
Un film de George Sherman.
Avec Rory Calhoun (Tom Bryan), Gilbert Roland (Juan Castro), Shelley Winters (Ruth Harris), Joseph Calleia (Pablo Morales), Tony Carjaval (Farolito) et Carlos Mosquiz (le commandant).

LE RESUME:
Pendant la révolution mexicaine, le mercenaire Tom Bryan se lie avec Juan Castron, un idéaliste dévoué corps et âmes à Pancho Villa.
Avec eux, il ya Pablo Morales, un aventurier en qui Castro n'a aucune confiance.
Les 3 hommes et leur bande vont attaquer un train, aux mains du gouvernement pour s'emparer d'un fabuleux magot en or.
Castro veut le ramener à Villa pour aider la révolution.
En même temps, ils prennent sous leur protection: Ruth Harris, une institutrice américaine, qui croit à l'idéologie de Villa.
Pendant le voyage, Pablo essaye de s'emparer du butin sans succès. Par déception, il propose au gouvernement de les aider à retrouver le trésor et les hommes qui l'ont volé.
Le gros engin de Rory Calhoun.
LA CRITIQUE:
Le sujet était plutôt original pour l'époque (deux amis qui se disputent un butin pendant la révolution mexicaine), bien avant Il était une fois la révolution.  Mais le film n'arrive jamais a capter l'attention. On suit les pérégrinations de ces aventuriers d'un œil distrait. L'avantage c'est que l'on peut faire ses comptes ou son ménage pendant, on arrive toujours à rattraper le fil.
Les discutions " longuettes et sans intérêt"  sont immédiatement suivies par un moment d'action, lui même suivi par une discussion interminable... Et c'est ainsi tout le film.
Rory Calhoun, d'une fadeur exceptionnelle, se promène continuellement avec sa mitrailleuse sur l épaule, ce qui est vite ridicule. Quand  aux grandes convictions et l'accent mexicain (à couper au couteau)de Gilbert Roland; transforme vite le personnage en une sorte de caricature.
Bref à voir et à oublier aussi rapidement.
Rory Calhoun se paye une "butte".
LA NOTE: 4/20
LE PLUS: Les 10 dernières minutes du film arrive suciter l'interêt....Enfin
LE MOINS: Les dialogues parfois pitoyables de niaiserie:
Alors que les deux aventuriers cherchent un point d'eau...
"Vous êtes un homme étrange Gringo, vous voulez d'abord de l'or et maintenant de l'eau...
- le seul ennui c'est que l'or ne se boit pas...
L'ANECDOTE:
Il parait que le "placement produit dans les films" est apparu avec E.T.
Loin de là... Au cours de l'attaque de la banque, au début du film, on peut voir en arrière plan et pendant un long moment, un panneau "Coca- cola".

lundi 23 mai 2011

JEREMIAH JOHNSON (1972)

Jeremiah Johnson. 1972. En couleurs.
Un film de Sidney Pollack.
Avec Robert Redford (Jeremiah Johnson), Will Geer (Griffe d'Ours), Stefan Guirach (Del Gue), Josh Albee (Caleb), Delle Borton (Swann), Paul Benedict (Révérend Lindquist) et Allyn Ann Mc Lerye (la femme folle).
Faut pas vendre la peau de l'ours...non faut pas la vendre...

LE RESUME:
Au milieu du 19ième siècle, un ancien militaire Jeremiah Johnson décide de quitter le monde civilisé pour vivre dans les montagnes.
Peu expérimenté, l'aventure se révèle plus dure que prévu pour le jeune homme.
Mais heureusement il fait la connaissance de Griffe d'Ours, un vieux trappeur qui lui apprend quelques ficelles pour survivre.
Un peu plus tard, il arrive sur les lieux d'un drame. Une famille a été massacré par les indiens. Il ne reste que deux survivants: la mère devenue folle, et Caleb (c'est Johnson qui le nommera ainsi), un jeune garçon muet (certainement du a ce qu'il a vu). Johnson laisse la femme qui refuse de partir et prend avec lui Caleb. Il espère le confier à quelqu'un.
Chemin faisant, il sauve Del gue, un trappeur, d'une mort certaine (il a été enterré vivant par la tribu des indiens Pieds Noirs).
Peu de temps après, les 3 hommes arrivent chez les Têtes Plates, la tribu rivale des Pieds Noirs.
Le chef offre sa fille: Swan, a Johnson. Celui ci est bien embarassé, il se retrouve avec une femme et un enfant, lui qui rêvait de solitude.

Carrement à...poils!
LA CRITIQUE :
Avec un trio gagnant aux commandes: Sidney Pollack (réalisateur), John Milius (scénariste) et Robert Redford (interprète), ce film est une pure réussite tant sur la forme que sur le fond.
Redford qui n'a jamais été aussi bon, trouve un rôle en adéquation avec son engagement écologique. "Cerise sur le gâteau" il peut jouer près de sa chère Sundance dans l'Utah. C'est d'ailleurs dans cette même ville que, quelques années plus tard, il crééra son fameux festival de films indépendants.
Jeremiah Johnson est un film volontairement lent (pour bien nous faire comprendre les longs moments de solitude de la vie dans la montagne), mais c'est cette lenteur, alliée a la magnificence des paysages, qui nous envôute.
Cette oeuvre, véritable ôde à la beauté mais aussi à la dureté de la nature a influencé toute une série de " films écolos" comme Danse avec les loups, Blueberry ou encore Into the wild.

 
LA NOTE: 18/20
LE PLUS: La construction de la cabane avec Jeremiah, Swan et Caleb reste un pur moment de bonheur cinématographique.
LE MOINS: Les distributeurs français auraient du laisser les chansons qui jalonnent le film dans leur langue d'origine et seulement les sous titrées.
L'ANECDOTE: Rarissime. Le scénario est inspiré de deux romans: Moutain man de Vardis Fisher et Crow killer de Raymond W.Thorp et Robert Bunker.

dimanche 8 mai 2011

QUAND SIFFLE LA DERNIERE BALLE (1970)


Quand siffle la dernière...daube.
(Shout out). 1970. Usa. En couleurs
Un film de Henry Hathaway.
Avec Gregory Peck (Clay Lomax),  Robert.f. Lyon (Bobby Jay), Patricia Quinn (Julianna Farell), Susan Tyrell (Alma), Rita Gam (Emma), Jeff Corey (Trooper), Dawn Lyn (Decky) et James Gregory (Sam Fowley).

LE RESUME:
Clay Lomax sort de prison au bout de sept longues années. Il n'a qu'une idée en tête, retrouver Sam Foley, son ancien complice qui l'avait trahit lors de l'attaque d'une banque.
Le fameux Foley qui a eut vent de la sortie de prison de Lomax, charge 3 acolytes de le surveiller.
Lomax arrive en ville et demande à Trooper, patron de bar paraplégique, de le mettre sur la piste de Foley.
Mais Lomax doit en même temps résoudre un nouveau probléme, on vient de lui confier la fille d'une ancienne conquête décédée.

LA CRITIQUE:
Chaque genre cinématographique comprend son lot de nanars, le western ne déroge pas à la règle et Quand siffle la dernière balle en est un digne représentant.
Autant Collines brûlantes (chroniqué recemment) n'était qu'un mauvais film sans âme. Autant Quand siffle la dernière balle l'est aussi, mais avec l'art et la manière et ça en devient presque surréaliste.
Du jeu d'acteur (en "pilotage automatique" pour Peck ou complètement hystérique pour Lyon), au scénario, aux rebondissements, aux dialogues, tout ici est sans cohérence. On a la fâcheuse impression  que 50 mauvais scénaristes ont travaillé sur le film en ecrivant chacun 5 minutes, qu'is ont mis le tout dans une marmite et qu'il en est ressorti une mixture indigeste.
De plus, avec ce tâcheron d'Henri Hathaway aux commandes, le film ne peut jamais redressé la barre.
Seuls les décors ont été choisi avec soin et valent le coup d'oeil.
On ne s'y ennuie pas vraiment, mais on se demande comment Universal a pu mettre de l'argent pour financer ce magma informe venu d'un autre monde.
Après un superbe contre la montre, Grégory Peck, maillot jaune.

LA NOTE: 5/20
LE PLUS: Difficile de trouver de quoi se rassasier. Mais on dira que le meilleur acteur du film reste la petite Dawn Lyn qui arrive à nous attendrir. 
LE MOINS: Alfred Hitchcock disait que " pour faire un bon film, il faut un bon méchant"... Le trio de méchant d'opérette est quant a lui à pleurer...de rire.
L'ANECDOTE: Rita Gam, qui joue la prostituée Emma, fut l'une des demoiselles d'honneur pour le mariage de son amie Grace Kelly avec le prince Rainier.

LE SHERIF

(The proud ones). 1956. USA. En couleurs. Une distribution Twentieh Century Fox. Un film de Robert D. Webb Avec: Robert Ryan ...............