dimanche 5 juin 2011

LE TRAITRE DU TEXAS

(Horizons west). 1952. USA. En couleurs.
Un film de Budd Boetticher.
Avec Robert Ryan (Dan Hammond), Rock Hudson (Neil Hammond), Julie Adams (Lorna Hardin), Raymond Burr (Cord Hardin), John Mc Intire (Ira Hammond), Judith Braun (Sally Eaton) et James Arness (Tiny Mc Gilligan).

J'aime regarder les filles, le soleil sur leur peau... (air connu)
LE RESUME:
La guerre de secession vient de se terminer avec la victoire du camp du Nord.
Sudistes, le major Dan Hammond, son frère Neil et leur ami Tiny rentrent chez eux au Texas.
Ils font un petit détour a Austin et s'aperçoivent qu'en 4 ans la ville s'est agrandie mais surtout a prospéré. Dan y fait la connaissance de Mme Hardin , une très jolie femme mariée a un homme d'affaires sans scrupules.
Ils arrivent enfin au ranch familial et tombent dans les bras de leurs parents qu'ils n'ont pas vu pendant toute la durée de la guerre.
Le père, Ira, pense que tout va continuer comme avant, que lui et ses fils vont s'occupper du ranch.
Mais Dan a d'autres ambitions que la vie de cowboys. Il veut s'enrichir rapidement, faire de l'argent et devenir un notable au Texas.
Après une partie de poker ou il a perdu une grosse somme d'argent et s'est fait  par Cord Hardin, il décide de prendre les choses en main.
Il rejoint une bande de déserteurs, de bandits et de désoeuvrés qui campe près d'un marais et leur propose d'etre leur chef.
Après des vols de bétail (qu'il revend au Mexique) et des transactions immobilières frauduleuses, Dan devient effectivement très riche.
Il finit par rentrer en conflit avec Neil qui ne comprend plus , et qui a honte de son frère et de ses méthodes crapuleuses.
Les coups, quand ils vous arrivent, oh oui ça fait mal... (air connu)
LA CRITIQUE:
Un film de Bud Boetticher sans Randolf Scott ou Audie Murphy, c'est assez rare pour etre souligné. Non, là les principaux protagonistes sont Robert Ryan (qui manque un poil d'epaisseur pour ce personnage complexe) et Rock Hudson (qui pour une fois, arrive à tirer son épingle du jeu).
Les seconds rôles sont interessant avec Denis Weaver et surtout Raymond Burr, loin de son fauteuil roulant de L'homme de fer, qui joue un vil homme d'affaire.
Le film se veut une parabole sur la richesse et l'ambition démesurée. D'ailleurs Ryan n'a qu'une obscession, celle de bâtir un empire. Et la morale est sauve, puisque Hammond tombera sous les balles.
LA NOTE: 14/20
LE PLUS: John Mc Intire, un spécialiste du western, est très bon dans le rôle du patriarche dépassé par les évènements.
LE MOINS: Le film aurait mérité 20 minutes de plus, pour construire le personnage de Ryan en profondeur. Dommage, ses motivations profondes sont à peine dévoilées.
L'ANECDOTE: Pas vraiment une anecdote, mais un avis de décès. L'excellent James Arness, qui joue Tiny dans le film, vient de décéder, il y a deux jours, le vendredi 3 Juin.

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LE SHERIF

(The proud ones). 1956. USA. En couleurs. Une distribution Twentieh Century Fox. Un film de Robert D. Webb Avec: Robert Ryan ...............