dimanche 8 mai 2011

QUAND SIFFLE LA DERNIERE BALLE (1970)


Quand siffle la dernière...daube.
(Shout out). 1970. Usa. En couleurs
Un film de Henry Hathaway.
Avec Gregory Peck (Clay Lomax),  Robert.f. Lyon (Bobby Jay), Patricia Quinn (Julianna Farell), Susan Tyrell (Alma), Rita Gam (Emma), Jeff Corey (Trooper), Dawn Lyn (Decky) et James Gregory (Sam Fowley).

LE RESUME:
Clay Lomax sort de prison au bout de sept longues années. Il n'a qu'une idée en tête, retrouver Sam Foley, son ancien complice qui l'avait trahit lors de l'attaque d'une banque.
Le fameux Foley qui a eut vent de la sortie de prison de Lomax, charge 3 acolytes de le surveiller.
Lomax arrive en ville et demande à Trooper, patron de bar paraplégique, de le mettre sur la piste de Foley.
Mais Lomax doit en même temps résoudre un nouveau probléme, on vient de lui confier la fille d'une ancienne conquête décédée.

LA CRITIQUE:
Chaque genre cinématographique comprend son lot de nanars, le western ne déroge pas à la règle et Quand siffle la dernière balle en est un digne représentant.
Autant Collines brûlantes (chroniqué recemment) n'était qu'un mauvais film sans âme. Autant Quand siffle la dernière balle l'est aussi, mais avec l'art et la manière et ça en devient presque surréaliste.
Du jeu d'acteur (en "pilotage automatique" pour Peck ou complètement hystérique pour Lyon), au scénario, aux rebondissements, aux dialogues, tout ici est sans cohérence. On a la fâcheuse impression  que 50 mauvais scénaristes ont travaillé sur le film en ecrivant chacun 5 minutes, qu'is ont mis le tout dans une marmite et qu'il en est ressorti une mixture indigeste.
De plus, avec ce tâcheron d'Henri Hathaway aux commandes, le film ne peut jamais redressé la barre.
Seuls les décors ont été choisi avec soin et valent le coup d'oeil.
On ne s'y ennuie pas vraiment, mais on se demande comment Universal a pu mettre de l'argent pour financer ce magma informe venu d'un autre monde.
Après un superbe contre la montre, Grégory Peck, maillot jaune.

LA NOTE: 5/20
LE PLUS: Difficile de trouver de quoi se rassasier. Mais on dira que le meilleur acteur du film reste la petite Dawn Lyn qui arrive à nous attendrir. 
LE MOINS: Alfred Hitchcock disait que " pour faire un bon film, il faut un bon méchant"... Le trio de méchant d'opérette est quant a lui à pleurer...de rire.
L'ANECDOTE: Rita Gam, qui joue la prostituée Emma, fut l'une des demoiselles d'honneur pour le mariage de son amie Grace Kelly avec le prince Rainier.

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LE SHERIF

(The proud ones). 1956. USA. En couleurs. Une distribution Twentieh Century Fox. Un film de Robert D. Webb Avec: Robert Ryan ...............