lundi 23 mai 2011

JEREMIAH JOHNSON (1972)

Jeremiah Johnson. 1972. En couleurs.
Un film de Sidney Pollack.
Avec Robert Redford (Jeremiah Johnson), Will Geer (Griffe d'Ours), Stefan Guirach (Del Gue), Josh Albee (Caleb), Delle Borton (Swann), Paul Benedict (Révérend Lindquist) et Allyn Ann Mc Lerye (la femme folle).
Faut pas vendre la peau de l'ours...non faut pas la vendre...

LE RESUME:
Au milieu du 19ième siècle, un ancien militaire Jeremiah Johnson décide de quitter le monde civilisé pour vivre dans les montagnes.
Peu expérimenté, l'aventure se révèle plus dure que prévu pour le jeune homme.
Mais heureusement il fait la connaissance de Griffe d'Ours, un vieux trappeur qui lui apprend quelques ficelles pour survivre.
Un peu plus tard, il arrive sur les lieux d'un drame. Une famille a été massacré par les indiens. Il ne reste que deux survivants: la mère devenue folle, et Caleb (c'est Johnson qui le nommera ainsi), un jeune garçon muet (certainement du a ce qu'il a vu). Johnson laisse la femme qui refuse de partir et prend avec lui Caleb. Il espère le confier à quelqu'un.
Chemin faisant, il sauve Del gue, un trappeur, d'une mort certaine (il a été enterré vivant par la tribu des indiens Pieds Noirs).
Peu de temps après, les 3 hommes arrivent chez les Têtes Plates, la tribu rivale des Pieds Noirs.
Le chef offre sa fille: Swan, a Johnson. Celui ci est bien embarassé, il se retrouve avec une femme et un enfant, lui qui rêvait de solitude.

Carrement à...poils!
LA CRITIQUE :
Avec un trio gagnant aux commandes: Sidney Pollack (réalisateur), John Milius (scénariste) et Robert Redford (interprète), ce film est une pure réussite tant sur la forme que sur le fond.
Redford qui n'a jamais été aussi bon, trouve un rôle en adéquation avec son engagement écologique. "Cerise sur le gâteau" il peut jouer près de sa chère Sundance dans l'Utah. C'est d'ailleurs dans cette même ville que, quelques années plus tard, il crééra son fameux festival de films indépendants.
Jeremiah Johnson est un film volontairement lent (pour bien nous faire comprendre les longs moments de solitude de la vie dans la montagne), mais c'est cette lenteur, alliée a la magnificence des paysages, qui nous envôute.
Cette oeuvre, véritable ôde à la beauté mais aussi à la dureté de la nature a influencé toute une série de " films écolos" comme Danse avec les loups, Blueberry ou encore Into the wild.

 
LA NOTE: 18/20
LE PLUS: La construction de la cabane avec Jeremiah, Swan et Caleb reste un pur moment de bonheur cinématographique.
LE MOINS: Les distributeurs français auraient du laisser les chansons qui jalonnent le film dans leur langue d'origine et seulement les sous titrées.
L'ANECDOTE: Rarissime. Le scénario est inspiré de deux romans: Moutain man de Vardis Fisher et Crow killer de Raymond W.Thorp et Robert Bunker.

1 commentaire:

LE SHERIF

(The proud ones). 1956. USA. En couleurs. Une distribution Twentieh Century Fox. Un film de Robert D. Webb Avec: Robert Ryan ...............