mardi 28 juin 2011

JOSEY WALES HORS LA LOI

(The outlaw Josey Wales). 1976. USA. En couleurs.
Un film de Clint Eastwood.
Avec Clint Eastwood (Josey Wales), Chief Dan George (Lone Watie), Sondra Locke (Laura Lee), John Vernon (Fletcher), Bill Mc Kinney (Terrill), Sam Bottoms (Jamie), Paula Truman (Grand ma Sarah) et Geraldine Keams (Little Moolight).
Comme son nom l'indique...

LE RESUME:
 Lors des derniers jours de la guerre de secession; Josey Wales, un paisible fermier du sud,voit sa femme et don fils se faire massacrer , sous ses yeux par une poignée de soldats yankees. Ces derniers les "reds legs" dirigés par Terril laissent Wales et incendient sa maison.
Après s'
Ivre de vengeance, il rejoint la bande de Quantrill, des outlaws sudistes qui font régner la terreur et le désordre.
Les nordistes proposent une réédition et une amnistie a la bande. Fletcher et toute la bande acceptent, las de mener cette vie d'aventuriers... Seul Josey refuse pour continuer le combat. De toutes façons il n'a plus de famille ni d'endroit pour se réfugier.
Mais l'amnistie est un piège (tendu notamment par Fletcher qui a vendu ses hommes) et tous les amis de Wales se font massacrer. Josey arrive a sauver le jeune Jamie qu'il considère un peu comme son fils.
Les deux hommes prennent la fuite mais ils sont poursuivis par Terril et Fletcher.
Malheureuseument, Jamie n'arrive pas a se soigner et  meurt des suites de ses blessures dans les bras de Josey.
La fureur de Wales grandit encore, et il jure de tuer Fletcher et Terril...
 Alors qu'il se cache il fait la connaissance de Lone Watie, un vieux chef indien roublard mais plein d'humanité qui décide de lui  donner son amitié.
Devine qui vient diner ce soir?

Un livre, un film...

LA CRITIQUE:
Josey Wales hors la loi est le troisième film réalisé par Clint Eastwood. Et bien avant Pale Rider ou Impitoyable, il signe là un véritable chef d'oeuvre.
Josey Wales est un film âpre, violent sans concession sauf peut être celle de declarer son amour pour un genre qui tombe dans les années 70 en désuétude.
Le film peut etre considéré comme un pamphlet contre la violence... mais surprise le "pale rider" nous fait partager son plaisir coupable. On se réjouit quand il descend tel ou tel "bad guy"...
On est loin du gentil cowboy que l'on avait découvert dans Rawhide, ici le personnage d'Eastwood souffre, toute son âme est pervertie par le désir de vengeance et il nous montre admirablement que c'est un homme qui n'a plus rien a perdre. Sa vie n'a plus vraiment d'importance et c'est ça qui le rend extrêmement dangereux voire quasi indestructible.

LA NOTE: 18.5/20
LE PLUS: Un générique magnifiquement beau. La bande des rebelles sudistes chevauchant sur fond bleu avec le générique qui apparait.
Come on Wales...

  LE MOINS: On aurait aimé un méchant plus charismarique, à la hauteur du personnage d'Eastwood. On aurait aimé voir un Lee Marvin ou un Gene Hackman dans ce rôle là.
L'ANECDOTE:
En 1986, à l'instar de Clint Eastwood, l'acteur Michael Parks joue le rôle principal et réalise un téléfilm sur Josey Wales censé se dérouler quelques années plus tard: The return of Josey Wales.
(cf "la photo de la jacquette video américaine").

vendredi 24 juin 2011

SIX CHEVAUX DANS LA PLAINE

(Six black horses). 1961. USA. En couleurs.
Un film de Harry Keller.
Avec Audie Murphy (Ben Lane), Dan Duryae (Franck Jesse), Joan O' Bryen (Kelly), George Wallace (Boone), Roy Barcroft (le propriétaire des mustang) et Henry Wills (le chef des coyoteros).
Hé coco, je viens d'avoir une idée pour le titre du film...
LE RESUME:
Après avoir laissé son cheval blessé, Ben Lane se retrouve à marcher dans le désert, avec comme unique bien : sa selle et son ceinturon à révolver.
Par chance, il tombe sur un groupe de six mustang. Il arrive à en capturer un, au lasso. Après l'avoir calmé et dressé péniblement, Lane parvient à le monter.
Arrivent au même moment, le propriétaire des mustang avec ses hommes de main. Prenant Lane pour un voleur de chevaux, ils décident de le pendre manu-militari.
Lane est sauvé, de justesse, du lynchage par un aventurier nommé Frank Jesse.
Les deux hommes continuent leur route jusqu'à Perdido et se lient d'amitié malgré leurs caractères différents (Jesse est exubhérant, et Lane plutôt taciturne).
En sortant de la cantina ou ils se sont restaurer, nos héros sont pris sous le feu des balles. Ils finissent par tuer leurs deux agresseurs inconnus.
Kelly , une belle jeune femme décide de les engager, pour rejoindre son mari à Del Cobre, moyennant un salaire de 1000 dollars chacun,.
Malgré l'offre alléchante, les deux cowboys hésitent puisqu'il faut traverser le territoire des redoutables indiens Coyoteros (depuis peu sur le sentier de la guerre).

Mais quelle feignasse ce chien...
LA CRITIQUE:
Film nerveux et quasiment sans temps mort (du aussi à sa courte durée: 1h19), Six chevaux dans la plaine demeure une bonne surprise.
Réalisé par un "presque"inconnu : Harry Keller (Quantez, les sept chemins du couchant), le film, parfois subtil est riche grace à l'excellent scénario de Burt Kennedy.
On s'attache, finalement, au presonnage de Frank Jesse (pourtant avec un passif chargé), qui s' humanise au contact de la belle kelly. Au fil de l'histoire, plusieurs fois il fait le bilan de sa vie (notamment les aspects les plus sombres). Quand à Ben Lane, "droit dans ses bottes" au début du film, il devra tuer pour obtenir ce qu'il veut: Kelly. Pas si morale que ça...
Rex aux pieds! Sors de cette affiche!


LA NOTE: 15/20
LE PLUS: Dan Duryae, parfait dans son rôle de tueur professionnel, paradoxalement sympathique. D'ailleurs son nom est la contraction des deux prénoms des célèbres frères James: Franck et Jesse. Ces deux hors la loi  qui ont commis de nombreux méfaits ont souvent suscités la compassion mêlée à l'admiration. Leur histoire s'est muée en légende...
LE MOINS: La fin du film me semble baclée et expédiée.
L'ANECDOTE:
Anecdote connue mais bonne à rappeler: Audie Murphy est devenu acteur parce qu'il fut le soldat américain le plus décoré de la seconde guerre mondiale.  A côté de Colmar, Audie Murphy empêcha tout seul l'encerclement et la destruction probable de son unité. Au cours de cette bataille il tua 50 soldats allemands. Murphy a été décoré de la Medal of Honnor à cette occasion (Source Wikipédia)...

jeudi 23 juin 2011

LA POURSUITE DURA SEPT JOURS

Guy Madison foire bêtement son "permis chariot"

(The command). 1954. USA. En couleurs.
Un film de David Butler.
Avec Guy Madison (Capitaine Robert Mc Law), Joan Welson (Martha Cutting), James Whitmore (Sergent Elliot), Carl Benton Reid (Colonel Janeway), Harvey Lembeck (Gottschalk) et Ray Teal (Docteur Trent).

LE RESUME:
Alors qu'ils rentrent à leur garnison, un régiment de cavalerie est attaqué par les indiens. Touché par une flèche, le commandant, avant de mourir, demande au jeune Docteur Mc Law de prendre le commandement.
Le capitaine Mc law est un novice qui connait rien aux tactiques de la guerre... Les cavaliers voient ça d'un très mauvais oeil d'être commandé par un homme inexpérimenté.
Alors qu'ils arrivent dans une ville ou siège un bataillon d'infanterie, le sergent Elliot demande à Mc Law d'arborer les insignes officielles de capitaine pour créer l'illusion... Mc Law hésite puis accepte.
En ville, le colonel Janeway ordonne à Mc Law de les accompagner afin d'escorter ensemble,un convoi de civils. Mc Law obéit sans oser dire qu'il n'est qu' un médecin avec le grade de capitaine.
Il fait la connaissance de Martha Cutting. Martha est au chevet dans un chariot du jeune Pellegrini, très gravement malade. Mc Law redoute qu'il soit victime de la petite vérole et qu'il contamine tout le convoi.
Le lendemain tout le monde se met en route mais ils vont etre vite confronté à plusieurs tribus indiennes sur le sentier de la guerre.
Promis! Après il l'emmène danser le "madison"...
LA CRITIQUE:
La poursuite dura sept jours reste le premier western tourné en "cinémascope " par la Warner et c'est plutôt une réussite. Tous les ingrédients se retrouvent réunis pour un bon spectacle familial: grands sentiments, action , actes de bravoure...
Guy Madison endosse avec brio ce rôle délicat du novice embarqué dans un dilemme: soit avouer qu'il n'est qu'un simple médecin sans expérience militaire, soit assumer ses responsabilités et mener les troupes au combat, tout en sauvant les civils. Biensûr, c'est cousu de fil blanc puisqu' il se révelera un aussi bon stratège qu'un excellent médecin. Et il finira par gagner le respect et la confiance de ces hommes.
Dans les années 60, Madison continuera à jouer les cow- boys du coté de l'Italie.
A noter aussi une excellente musique du "maitre du genre": Dimitri Tiomkin (Duel au soleil, Le train sifflera trois fois, La captive du désert ou encore Rio Bravo).
On peut quand même regretter le classicisme de certains passages ou de certains personnages (notamment Joan Welson qui n'a que deux expressions de visage dans sa palette d'actrice).

LA NOTE: 13/20
LE PLUS: Excellente prestation de James Whitmore dans le rôle du rugueux sergent Elliot.
LE MOINS: Au bout d'un moment, on a vraiment envie que Mc Law crache le morceau sur son statut, pour qu'il arrête enfin de tourner  autout du pot (en même temps y'aurait plus vraiment de film)
L'ANECDOTE:
Madison incarna deux grandes figures de l'Ouest: Wild Bill Hickok dans une série télé entre 1951 et 1958 et Wyatt Earp dans Duel à Rio Bravo en 1964.

mercredi 22 juin 2011

LE CAVALIER DE LA MORT

(Man in the saddle). 1951.  USA. En couleurs.
Un film d'André de Toth.
Avec Randolph Scott (Owen Merritt), Joan Leslie (Laurie), Ellen Drue (Nan), Alexander Knox (Will Isham), Richard Robler (Fay Dutcher) et John Russell (Clagg).


Un livre, un film.

LE RESUME:
Owen Merritt est un honnête propriétaire terrien. Il possède un troupeau modeste. Mais près de chez lui , il y a le ranch Skull, une énorme propriété. Son patron est Will Isham, un homme sans scrupule qui osera tout pour arriver à ses fins.
Isham va epouser Laurie, la femme qu'aime Merritt. Laurie a attendu en vain que Merritt se décide à lui demander sa main... sans succès.
 Isham a engagé Fay Dutcher, un redoutable pistolero pour faire pression sur les ranchers de la région, pour qu'ils vendent leurs biens.
Seul Merritt résiste, mais un soir que toute l'équipe bivouaque près du troupeau, un des hommes de Merritt est lachement assassiné. Le bétail prit de panique s'éparpille dans la nature.
Merritt après avoir essayer de calmer les esprits, juge que ça a trop duré, il veut réclamer des comptes et se venger.

Bientôt engagé chez Sebastien dans " le plus grand cabaret du monde" ...

Randolph Scott à choppé "la grosse tête".

LA CRITIQUE:
S'il ya bien un acteur qui a consacré sa carrière au western, c'est Randolph Scott. Il jouera dans une trentaine de films du genre. Pourtant le grand public a oublié cette star des années 50. On entendra à nouveau parler de lui dans les années 90, puisque plusieurs biographes jurent qu'il formait un couple avec Cary Grant. En tout cas il y a peu de films ou il a "impressionné la pellicule". Le cavalier de la mort ne déroge pas à la règle. C'est un honnête film, malheureusement sans surprise et accumulant les clichés... si l'on excepte le chapeau a drôle de rebord de Scott et l'habit du méchant (Dutcher) visiblement volé dans la penderie de... Louis Mariano... Convenons en , on a pas grand chose à se mettre sous la dent.


LA NOTE: 11/20
LE PLUS: La chanson titre du film "Man in the saddle", que l'on entend dans le générique du début et pendant le film, autour d'un feu de bois...
LE MOINS: Randolph Scott est vraiment agaçant dans ce film... Difficile de dire pourquoi.
L'ANECDOTE:  André de Toth avait d'autres cordes à son arc que celle de réalisateur, puisqu'il aimait la peinture. Il exposa en 1983 à Los Angelès.

dimanche 19 juin 2011

WILL PENNY LE SOLITAIRE

  

L'homme qui valait un "penny" avec l'homme qui valait trois milliards...
(Will Penny). 1968. USA. En couleurs.
Un film de Tom Gries.
Avec Charlton Heston ( Will Penny), Joan Hackett (Catherine Allen), Donald Pleasance (le prêcheur Quint), Lee Majors (Blue), Jon "Francis" Gries (Horace), Ben Johnson (Alex) et Bruce Dern (Rafe Quint).

LE RESUME:
Au Montana, la saison d'été se finit pour un groupe de cowboys. Parmi eux se trouve Will Penny, un cow boy qui approche de la cinquantaine.
Penny, Blue et Dutchy décident d'aller chercher du travail dans un ranch pour la saison d'hiver.
Au petit matin, alors qu'ils bivouaquent, un élan s'approche de leur campement. Blue et Dutchy décident de le tuer pour avoir de la viande fraiche. Mais au même moment l'élan est abattu sous leurs yeux par le prêcheur Quint et ses enfants.
Blue aimerait partagerle résultat de cette chasse, mais ce n'est pas l'avis de Quint qui fait ouvrir le feu.
Will Penny s'en mêle et tue l'un des fils de Quint. Dutchy, est gravement blessé.
Quint fait chemin arrière, non sans avoir juré qu'il se vengerait par tous les moyens.
Blue et Penny décident de se rendre dans la ville la plus proche pour trouver un médecin. En cours de route ils s'arrêtent dans une auberge crasseuse ou ils font la connaissance de Mme Allen et de son fils Horace. Elle doit rejoindre son mari parti s'établir en Californie...

LA CRITIQUE:
Dur et rugueux, Will Penny  l'est sûrement comme était la vie des cowboys au XIX ème siècle. Tom Gries l'a filmé ainsi, sans concession , sans facilité, sans artifice artistique. A l'état brut. D'ailleurs dès le début du film , on est surpris de l'ambiance par rapport aux western traditionnels. Les quinze premières minutes font m^me penser à un documentaire.
On suit l'histoire de cet homme vieillisant qui doit faire des choix de vie... Soit tout changer et repartir à zéro, ou continuer d'exercer le métier de cowboy, la seule chose qu'il sache faire (le choix de la facilité).
Parfois le film est tellement âpre, pour coller à la réalité de l'époque, qu'obligatoirement, les personnages manquent de lyrisme. On a du mal à s'attacher à eux.
Tom Gries, réalisateur télé, s'imposa sur le film car il ne voulait que personne d'autre réalise SON scénario. Les producteurs de la Paramount hésitèrent pour enfin accepter.
Tous les acteurs qui participent à Will Penny sont formidables. Charlton Heston trouve là son meilleur rôle, entre dureté et sensibilité, il donne tout ce qu'il a. Il est entouré par une pleiade d'excellents acteurs: Joan Hackett, Donald Plaisance (étonnant en prédicateur schizophrène), Lee Majors (La grande vallée, L'homme qui valait 3 milliards ou encore l'homme qui tombe à pic). Puis suivent dans les seconds rôles des habitués du western: Ben Johnson, Slim Pickens, Anthony Zerbe ou encore Luke Askew.
Une réussite portée par une équipé motivée et soudée, un classique du western moderne.
"Alors le Montana...oui voilà, vous prenez la première à droite près l'intersection... vous faites 100 mètres..."

LA NOTE: 17/20.
LE PLUS: Le souci de réalisme et d'athenticité du film... Les costumes ont été décoloré ét usé pour "faire vrai"... et les armes ne sont pas des accessoires. En effet Gries, Heston et les producteurs ont voulu qu'une partie du budget aille dans la location d'armes d'époque.
LE MOINS: Pour un film de cette ambition, il aurait fallut une musique digne de ce nom. Ici la musique est incolore, quand a la chanson du générique final, on frôle la catastrophe.
Pas si solitaire que ça, le Will!

L'ANECDOTE:
Le rôle féminin a été envoyé à plusieurs actrices célèbres.
Le personnage de Catherine Allen y était décrit comme ça, dans le scénario "une femme calme au physique ordinaire"... Toutes refusèrent, sans aller plus loin dans la lecture du script, seule Joan Hackett accepta...

jeudi 16 juin 2011

PLUS FORT QUE LA LOI



(Best of the badmen). 1951. USA. Version colorisée.
Un film de William D.Russell
Avec Robert Ryan (Jeff Clanton), Claire Trevor (Lily Fowler), Jack Buetel (Bob Younger), Robert Preston (Matthew Fowler), Walter Brennan (Doc Butcher), Bruce Cabot (Cole Younger), John Archer (Curley Ringo) et Lawrence Tierney (Jesse James).

LE RESUME :
La guerre de secession a prit fin. Jeff Clanton , un officier nordiste traque ce qui reste de la bande de Quantrell.
Clanton, à la tête du troisième de cavalerie, arrive à les coincer et leur propose un marché. Si la bande le suit, il seront ensuite amnestiés par le nouveau gouvernement américain.
Cole Younger le chef ainsi que ses seconds: Curley Ringo, Jesse et Frank James, hésitent puis acceptent.
Clanton les conduit dans la ville de Breckenridge dans le Missouri.

Allez les gars, faites pas la gueule, c'etait pas mon idée la cabine à U.V
Matthew fowler, un notable avide d'argent,ne voit pas ça d'un tres bon oeil et aimerait récupérer la bande pour obtenir la récompense.
Clanton les fait jurer de leur attachement a l'Union, mais Fowler et ses hommes essayent d'empêcher ça. Clanton est obligé de tuer un homme a Fowler. Pendant que la bande de Quantrill s'enfuit, Clanton est arrêté puis jugé. Mais le jury, corrompu par Fowler, condamne à mort Clanton.
Il est amené dans la prison de la ville. Là, Lily, la femme de Fowler, l'aide à s'échapper en lui donnant un révolver. Il quitte la ville à cheval poursuivi par Fowler et ses hommes.

LA CRITIQUE:
Un film plutôt animé avec des habitués du genre.
L'ensemble est court (1H24) et assez rythmé, c'est vrai que l'on ne s'ennuie pas. Par contre il ne faut pas rechercher la vérité historique malgré les personnages célèbres ayant existé.
Robert Ryan, qui paradoxalement, malgré sa fadeur, surjoue constamment. Le souci avec cet acteur c'est que même dans des rôles de héros , on arrive pas à éprouver ni sympathie pour son personnage, ni à se soucier de son sort.
Plus fort que la loi, eut un franc succès, lors de sa sortie aux Etats-Unis.


LA NOTE: 12/20.
Tomber la , tomber, il va tomber la chemise...
LE PLUS: Innénarable Walter Brennan (futur Stumpy dans Rio bravo), èspiègle et attachant. Ca fait du bien dans cette ambiance un peu empruntée.
LE MOINS: Trop de situations "abracadabrantesques" dans le déroulement de l'histoire (notamment la fin: Clanton dit qu'il va chercher à se faire réhabiliter. On voit pas trop comment après le nombre d'attaques qu'il a commis).
L'ANECDOTE: Decidemment, Jack Buetel est abonné à jouer les grands desperados américain. En effet, en 1943, il avait été le Billy the Kid de Howard Hugues, dans Le banni.





mercredi 15 juin 2011

UN NOMME CABLE HOGUE

(The ballad of Cable Hogue). 1969. USA. En couleurs.
Un film de Sam Peckinpah.
Avec Jason Robards (Cable Hogue), Stella Stevens (Hildy), David Warner (le révérend Joshua), Strother Martin (Bowen), Slim Pickens (Ben Fairchild), LQ Jones (Taggart) et Peter Whitney (Cushing).


Attention, il va "péter un cable" Hogue.
Le RESUME:
Arizona, au début du siècle, Cable Hogue, un bon bougre est abandonné par ses deux complices qui lui volent son eau et son cheval. Quatre jours durant, Hogue se bat pour rester en vie, assoiffé et épuisé, il prie Dieu constamment de lui prêter main forte. Par miracle, il tombe sur un point d'eau enterré, qui lui sauve la vie. Remis de ses émotions, il a l'idée qu'avec cette eau en plein désert, il peut faire fortune (l'endroit est proche du point de passage de la dilligence).
Il confie sa découverte au révérend Joshua, le temps d'aller dans la ville la plus proche faire enregistrer son bien et demander un prêt. A Dead Dog, Hogue fait la connaissance de Hildy, une jolie prostituée, dont il tombe immediatement amoureux. Il lui propose de venir s'installer dans le désert, mais hildy hésite. Son rêve serait plutôt d'epouser l'homme le plus riche de San Francisco, afin d'y vivre.

Mais c'est "Histoire d'eau" !!!
LA CRITIQUE:
Un nommé Cable Hogue est le film le plus curieux et le plus intimiste de Peckinpah (son film préféré aussi). Sorte de fable douce amère, Cable Hogue reste à cent lieux de violence de La horde sauvage. On est même étonné de la légereté de certains passages. Difficile de le ranger dans un seul et unique genre. Le film est à la fois un western, une satire sociale, un mélodrame, une comédie burlesque ou une pochade érotique. Peckinpah ne nous avait jamais habitué à çà.Il nous offre une version désenchantée de l'ouest et nous montre aussi que celui ci vit ses derniers moments, puisqu'il bascule dans le monde moderne (l'arrivée des banques en grand nombres, la découverte des premières automobiles).
Jason Robards que l'on avait aimé dans deux autres western: Sept secondes en enfer ou Il était une fois dans l'Ouest, s'investit corps et âmes dans le personnage.
Malgré l'attachement que l'on porte au film,on est parfois agacé parce qu'il en devient trop "fourre tout". Il souffre aussi d'énormes faiblesses dont la principale est son manque de rythme.

LA NOTE: 11/20
LE PLUS: Stella Stevens l'atout charme du film, magnifique de sensiblerie et de drôlerie.
LE MOINS: Les sermons du révérend, élément comique du film, arrivent parfois à ennuyer.
L'ANECDOTE: Quand le tournage du film commença, Sam Peckinpah n'avait pas terminé le montage de La horde sauvage.

mercredi 8 juin 2011

LA CHEVAUCHEE SAUVAGE

(Bite the bullet). 1975. USA. En couleurs.
Un film de Richard Brooks.
Avec Gene Hackman (Sam Clayton), Candice Bergen (Melle Jones), James Coburn (Dave Matthews), Jan Michael Vincent (Carbo), Ben Johnson (Mister), Ian Bannen (Sir Harry Norfolk), Dabney Coleman (Jack Parker) et Mario Arteaga (le participant mexicain).

LE RESUME:
En 1908, le journal The Denver Post organise une course d'endurance à cheval à travers une partie de l'ouest encore savage. Les concurrents auront 700 miles à parcourir ( ce qui représente plus de 1100 km) et le gagnant recevra 2000 dollars de récompense.
Coburn et Bergen... à l'étroit dans cette image

Déja 8 personnes sont inscites dont Sir Norfolk, un dandy anglais, Carbo un jeune chien fou prêt a tout, Luke Matthews un aventurier qui a roulé sa bosse ou encore Miss Jones une ancienne prostituée.
Les paris sur l'éventuel gagnant sont ouverts et atteignent des sommes considérables.
Entre temps, Sam Clayton , un baroudeur philantrope mais sans le sou, doit amener un étalon qui doit prendre le depart de la course, appartenant à la riche famille Parker.
Clayton arrive enfin a destnation mais en retard, Jack Parker le licencie sur le champ.
N'ayant plus rien à perdre, Clayton s'inscrit à la course, ec qui lui permet de retrouver son vieil ami Luke Matthews.
Le lendemain matin, à 6h précises, la course folle démarre...
Bon allez, on déconne, on déconne mais y'a une course à gagner...

LA CRITIQUE:
La chevauchée sauvage ou Bite the bulett (littéralement "mordre dans la balle" en américain) est un film surprenant.
Avec Richard Brooks à la réalisation (La dernière chasse ou encore Les professionnels), on pouvait s'attendre à nettement mieux que le résultat final.
Le film est bancal, on alterne entre des scènes impeccables tant au niveau de l'intérêt, de la réalisation que du jeu des acteurs qu'a des moments très bizarres. Effectivement certains passages sont inconsistants, les acteurs littéralement en "roue libres, et les scènes manquent de punch (c'est un euphémisme).
Déja le film aurait mérité une bonne demie heure de moins pour lui donner un peu de peps...
Malgré ses défauts évidents, le casting est plutôt bon, et il y a un  réel plaisir de voir jouer ensemble Hackman (toujours bon quelquesoit le film) et James Coburn.

Traduction: La colle forte c'est extra...

LA NOTE: 11/20
LE PLUS: Quelques dialogues savoureux...
"Buffalo bill, c'etait pas le tireur le plus rapide de l'Ouest?
- uniquement au lit" répond la mère maquerelle.
Ou encore
Carbo: "J'aimerais mieux etre au diable qu'en Ocklahoma...
- normal, on aime toujours mieux son pays natal" lui répond Mister
LE MOINS: Trop de scénettes se succèdent comme des petits sketch et n'apportent aucun intérêt, pire elles ralentissent nettement la trame du film...
L'ANECDOTE: Ben Johnson, un ancien cascadeur, fut l'un des plus grands seconds rôles de western (on lui consacrera une chronique). Une seule fois, il eut la vedette d'un western, mais dans un grand classqiue: Le convoi des braves (1950) de John Ford.

dimanche 5 juin 2011

COUP DE PROJECTEUR: JAMES ARNESS


James Arness vient donc de mourir à l'age de 88 ans de mort naturelle, le vendredi 3 Juin 2011.
Arness est né le 26 Mai 1926 à Minnéapolis. Il était le frère de l'acteur Peter Graves (le Mr Phelps de Mission Impossible).

James Arness dans Gunsmoke
Il fut le protégé et un très bon ami de John Wayne. On proposa à Wayne le rôle du marshall  Matt Dillon dans la série Gunsmoke, il déclina l'offre mais proposa aux producteur son ami Arness. Arness avait un physique assez similaire au Duke et une stature impressionante puisqu'il mesurait 2 mètres 01.
Il débuta au cinéma avec Wayne dans un film peu connu:The farmer's daughter (1947).
Il joua également dans plusieurs western célèbres dont: Le convoi des braves (1950) de John Ford, L'homme a la carabine (1952), Le traitre du texas (1952), chroniqué ci dessous, ou encore Hondo, l'homme du désert (1953).
La série Gunsmoke durera entre 1955 e 1975, autant dire que c'est un record.
Et il y aura même des téléfilms entre 1987 et 1993 avec un Matt Dillon vieillissant.


James Arness dans La conquête de l'ouest.

Mais, pour moi il restera à jamais l'aventurier patriarche, Zeb Macahan, dans la cultissime série (tournée en 1976) mais diffusée dans les années 80: La conquête de l'ouest.
En 1987, il interprète une légende de l'ouest: Jim Bowie dans une mini série sur le siège de Fort Alamo.
Son dernier téléfilm date de 2006 et c'etait encore un western: Comanche stalion.

LE TRAITRE DU TEXAS

(Horizons west). 1952. USA. En couleurs.
Un film de Budd Boetticher.
Avec Robert Ryan (Dan Hammond), Rock Hudson (Neil Hammond), Julie Adams (Lorna Hardin), Raymond Burr (Cord Hardin), John Mc Intire (Ira Hammond), Judith Braun (Sally Eaton) et James Arness (Tiny Mc Gilligan).

J'aime regarder les filles, le soleil sur leur peau... (air connu)
LE RESUME:
La guerre de secession vient de se terminer avec la victoire du camp du Nord.
Sudistes, le major Dan Hammond, son frère Neil et leur ami Tiny rentrent chez eux au Texas.
Ils font un petit détour a Austin et s'aperçoivent qu'en 4 ans la ville s'est agrandie mais surtout a prospéré. Dan y fait la connaissance de Mme Hardin , une très jolie femme mariée a un homme d'affaires sans scrupules.
Ils arrivent enfin au ranch familial et tombent dans les bras de leurs parents qu'ils n'ont pas vu pendant toute la durée de la guerre.
Le père, Ira, pense que tout va continuer comme avant, que lui et ses fils vont s'occupper du ranch.
Mais Dan a d'autres ambitions que la vie de cowboys. Il veut s'enrichir rapidement, faire de l'argent et devenir un notable au Texas.
Après une partie de poker ou il a perdu une grosse somme d'argent et s'est fait  par Cord Hardin, il décide de prendre les choses en main.
Il rejoint une bande de déserteurs, de bandits et de désoeuvrés qui campe près d'un marais et leur propose d'etre leur chef.
Après des vols de bétail (qu'il revend au Mexique) et des transactions immobilières frauduleuses, Dan devient effectivement très riche.
Il finit par rentrer en conflit avec Neil qui ne comprend plus , et qui a honte de son frère et de ses méthodes crapuleuses.
Les coups, quand ils vous arrivent, oh oui ça fait mal... (air connu)
LA CRITIQUE:
Un film de Bud Boetticher sans Randolf Scott ou Audie Murphy, c'est assez rare pour etre souligné. Non, là les principaux protagonistes sont Robert Ryan (qui manque un poil d'epaisseur pour ce personnage complexe) et Rock Hudson (qui pour une fois, arrive à tirer son épingle du jeu).
Les seconds rôles sont interessant avec Denis Weaver et surtout Raymond Burr, loin de son fauteuil roulant de L'homme de fer, qui joue un vil homme d'affaire.
Le film se veut une parabole sur la richesse et l'ambition démesurée. D'ailleurs Ryan n'a qu'une obscession, celle de bâtir un empire. Et la morale est sauve, puisque Hammond tombera sous les balles.
LA NOTE: 14/20
LE PLUS: John Mc Intire, un spécialiste du western, est très bon dans le rôle du patriarche dépassé par les évènements.
LE MOINS: Le film aurait mérité 20 minutes de plus, pour construire le personnage de Ryan en profondeur. Dommage, ses motivations profondes sont à peine dévoilées.
L'ANECDOTE: Pas vraiment une anecdote, mais un avis de décès. L'excellent James Arness, qui joue Tiny dans le film, vient de décéder, il y a deux jours, le vendredi 3 Juin.

samedi 4 juin 2011

BANDOLERO


(Bandolero). 1968. USA. En couleurs.
Un film de Andrew Mc Laglen.

Avec John Stewart (Mark Bishop), Raquel Welsh (La veuve Stoner), Dean Martin (Dee Bishop), Georges Kennedy (Shérrif July Johnson), Will Geer (Pop Chaney) et Andrew Prine (Roscoe Bookbinder).

La corde au cou...
LE RESUME:
Au Texas, le gang de Dee Bishop tente de dévaliser une banque.
Mais c'est un fiasco terrible, ils abattent deux hommes dont le richissime Mr Stoner, puis sont arrêtés par le Shérif Johnson.
Condamnés à la pendaison, Bishop et sa bande attendent, impuissant le jour de la sentence.
Entre temps, Mark Bishop, le frère ainé a su que son frère était condamné à mort. Il intercepte le bourreau, et prend sa place. Ainsi déguisé, Mark Bishop arrive en ville et aide son frère et ses 4 acolytes à s'échapper.
Pour couvrir leur évasion vers le Mexique, ils prennent en otage la veuve Stoner, la très belle Maria.
Mais le shérif  Johnson, amoureux fou de Mme Stoner, décide de les poursuivre avec quelques habitants du village.
Mais rien ne se passe comme prévu, surtout qu'au Mexique sévit une redoutable bande de tueurs mexicains, les Bandoleros, dont le but est de detrousser et tuer quiquonque arrive sur leur territoire.

Un chemisier tout neuf...c'est balot.

LA CRITIQUE:
Bandolero est un western étrange mais pas déplaisant. Il oscille entre comédie et drame pour finir dans un terrible bain de sang que le spectateur n'a pas prévu.
Le film est surtout l'occasion de réunir un casting prestigieux: Stewart et Kennedy toujours excellents, la très belle Raquel Welsh très a l'aise dans son rôle. Seul Dean Martin dénote un peu, il faut dire qu'il est au plus haut de son problème d'alcoolisme quand le film est tourné et malheureusement son jeu est parfois laborieux.
Bandoléro connaitra un bon succès et Martin retrouvera Mac Laglen, quelques années plus tard pour tourner ensemble Rio Verde.
Kennedy et les hommes du président.

LA NOTE: 15/20
LE PLUS: Le thème musical reste l'un des meilleurs jamais composés pour un western.
 LE MOINS: La scène de l'attaque du village de Sabinas par les bandits mexicains. Pas très crédible, car les bandoleros en surnombre se font descendre comme des lapins sans vraiment réagir.
L'ANECDOTE: En 1982, Raquel Welsh entame un procès contre la MGM, pour rupture de contrat. Elle obtiendra gain de cause et recevra pour préjudice, la coquette somme de 10 millions de dollars.

 

vendredi 3 juin 2011

DANSE AVEC LES LOUPS

(Dance with wolves). 1990. USA. En couleurs
Un film de Kevin Costner.
Avec Kevin Costner (Lieutenant John Dunbar puis Danse avec les loups), Mary Mc Donell (Dressée avec le poing), Graham Greene (Oiseau Bondissant), Rodney A. Grant (Cheveux aux Vents), Floyd Westerman (Dix Ours) et Tantoo Cardinal (Black Shawl).

Mad Max? non Danse avec les loups...

 LE RESUME:
John Dunbar, un nordiste se retrouve gravement blessé au pied durant un assaut. Sur un coup de folie, il se jette sans arme, sur les lignes confédérées. Tout son régiment, admirant le baroud d'honneur, le suit.
Grace a cet acte héroique, il est promut lieutenant et peut choisir le lieu de sa prochaine affectation. Il demande a être muté dans un poste reculé dans l'Ouest. C'est une petite baraque perdue, qui sert de Fort.
Isolé, Dunbar se ressource et arrive à s'organiser, n'ayant pour seuls compagnons que son cheval et un loup surnommé "Chaussette" qu'il parvient à apprivoiser.
Il consigne ses moindres faits et gestes dans un journal de bord.
Des indiens Sioux essayent de lui voler son cheval, en vain.
Quand Costner fume de l'herbe, il plane grave.

 Curieux, il se rapproche d'eux quand il sauve et ramène à la tribu Dressée avec le poing, une jeune femme blessée.
Dressée avec le poing, recemment veuve, est une blanche qui fut recueillie enfant et qui a adopté les us et coutumes des peaux rouges.
Dunbar, grace a elle, arrive à se faire comprendre et commence à être adopté par les Sioux. Surtout, après une épique chasse aux bisons, ou il montre toute sa bravoure.
Les indiens le rebaptisent "Danse avec les loups" et lui offre même un tipi.
Des liens amoureux commencent à se tisser entre Dunbar et Dressée avec le poing. Dans ce cadre idyllique, Dunbar ne redoute qu'une chose inévitable, que les blancs arrivent pour assujetir ses nouveaux amis Sioux.              .
Un véritable patchwork indien.
































LA CRITIQUE:
Flamboyant film d'aventure humaniste, Danse avec les loups, est un des rares westerns recompensé par l'académie des oscars. 7 en tout, dont celui du meilleur film, meilleur réalisateur et meilleure musique (signée par le talentueux John Barry).
Il faut dire que Kevin Costner se jeta a corps perdu dans le projet alors qu'au départ, peu de personne y croyait. Notamment son meilleur ami de l'epoque, le réalisateur Kevin Reynolds qui jeta l'éponge.
En sortira un grand film de plus de trois heures, une ode dédiée a la mémoire et au courage des indiens d'Amérique du Nord, et un violent réquisitoire contre les colons Blancs.
La suite des aventures de Dunbar, appelée The holy road, devrait voir le jour en 2012 avec Viggo Mortensen dans le rôle de Danse avec les loups.

LA NOTE: 17/20
LE PLUS: Des images et des moments de grâce, comme la chasse aux bisons.(sur laquelle, Reynolds viendra aider son pote pour la mettre en scène).
Nous vouloir des sioux...

LE MOINS: A l'inverse, quelques scènes trop naives ou carricaturales (Par exemple, quand les soldats font prisonniers Dunbar).
L'ANECDOTE: Sur le site de référence Allociné, 82 % des internautes ayant vu le film, lui donnent la note maximale de 4 étoiles.

jeudi 2 juin 2011

MAJOR DUNDEE (1965)




Même pendant une bataille, Charlton prépare sa future vanne...

(Major Dundee). 1964. USA. En couleurs.
Un film de Sam Peckinpah.
Avec Charlton Heston (Amos Dundee), Richard Harris (Capitaine Benjamin Tyreen), James Coburn (Samuel Potts), Senta Berger (Teresa Santiago), Jim Hutton (Lieutenant Graham), Mario Adorf (Sergent Gomez) et Warren Oates (O.W Hadley).


LE RESUME:
 En 1864, le Major Dundee, un gradé nordiste est responsable de Fort Bentlin dans les états du Sud. Le fort, transformé en pénitencier est rempli de prisonniers confédérés et de hors la loi.
Parmi ceux ci, il y a la capitaine Benjamin Tyreen, un personnage très estimé de ses hommes. C'est  un ancien ami de Dundee, mais ils ont fait un choix différent. Dundee a embrassé la cause des nordistes et Tyreen a décidé de rester fidèle au Sud.
Pendant ce temps, une bande d'apaches mené par le chef Sierra Charriba, massacre les occupants d'un poste frontière.  Ils massacrent tout le monde sauf trois jeunes garçons qu'ils font prisonniers.
Dundee en mal d'aventures, décide d'aller récupérer les enfants. Mais pour cela il a besoin de Tyreen et ses hommes. En échange, il leur propose une amnistie et une liberté totale à la fin de la mission.

Santa berger-Ursula Andress... même combat!
LA CRITIQUE:
Malgré un budget conséquent pour l'époque, Major Dundee fut un énorme échec financier.
La faute en incombe sûrement au climat "déletère" qui régnait sur le plateau entre les producteurs et Peckinpah.
Au bout du compte, le réalisateur n'aura pas le final cut, et la production raccourcira le film de plus de 40 minutes.
Reste un excellent long métrage, plutôt violent pour l'époque, avec des dialogues forts et des scènes de batailles remarquablement bien filmées.
Et l'on peut compter sur un casting époustouflant et international: Heston et Coburn (américain), Harris (irlandais), Adorf (Allemand né en Suisse et d'origine italienne) et Santa Berger (Autrichienne).
Le face à face entre Heston et Harris (la grande classe ce Richard), nous tient en haleine pendant 2h14.


LA NOTE: 17/20
LE PLUS: Deux révélations: Santa Berger, sublime de beauté et de sensualité qui apporte un peu d'air frais au climat oppressant du film. Et Jim Hutton, très à l'aise dans le rôle de l'officier Graham.
LE MOINS: Certaines éclipses scénaristiques sont un peu maladroites.
L'ANECDOTE: Peckinpah eut une liaison avec la jeune mexicaine (qui soigne les soldats) et partit quelques jours, en plein tournage (Source Wikipédia).

mardi 31 mai 2011

LE TRESOR DE PANCHO VILLA (1955)

(The treasure of Pancho Villa). 1955. USA. En couleurs
Un film de George Sherman.
Avec Rory Calhoun (Tom Bryan), Gilbert Roland (Juan Castro), Shelley Winters (Ruth Harris), Joseph Calleia (Pablo Morales), Tony Carjaval (Farolito) et Carlos Mosquiz (le commandant).

LE RESUME:
Pendant la révolution mexicaine, le mercenaire Tom Bryan se lie avec Juan Castron, un idéaliste dévoué corps et âmes à Pancho Villa.
Avec eux, il ya Pablo Morales, un aventurier en qui Castro n'a aucune confiance.
Les 3 hommes et leur bande vont attaquer un train, aux mains du gouvernement pour s'emparer d'un fabuleux magot en or.
Castro veut le ramener à Villa pour aider la révolution.
En même temps, ils prennent sous leur protection: Ruth Harris, une institutrice américaine, qui croit à l'idéologie de Villa.
Pendant le voyage, Pablo essaye de s'emparer du butin sans succès. Par déception, il propose au gouvernement de les aider à retrouver le trésor et les hommes qui l'ont volé.
Le gros engin de Rory Calhoun.
LA CRITIQUE:
Le sujet était plutôt original pour l'époque (deux amis qui se disputent un butin pendant la révolution mexicaine), bien avant Il était une fois la révolution.  Mais le film n'arrive jamais a capter l'attention. On suit les pérégrinations de ces aventuriers d'un œil distrait. L'avantage c'est que l'on peut faire ses comptes ou son ménage pendant, on arrive toujours à rattraper le fil.
Les discutions " longuettes et sans intérêt"  sont immédiatement suivies par un moment d'action, lui même suivi par une discussion interminable... Et c'est ainsi tout le film.
Rory Calhoun, d'une fadeur exceptionnelle, se promène continuellement avec sa mitrailleuse sur l épaule, ce qui est vite ridicule. Quand  aux grandes convictions et l'accent mexicain (à couper au couteau)de Gilbert Roland; transforme vite le personnage en une sorte de caricature.
Bref à voir et à oublier aussi rapidement.
Rory Calhoun se paye une "butte".
LA NOTE: 4/20
LE PLUS: Les 10 dernières minutes du film arrive suciter l'interêt....Enfin
LE MOINS: Les dialogues parfois pitoyables de niaiserie:
Alors que les deux aventuriers cherchent un point d'eau...
"Vous êtes un homme étrange Gringo, vous voulez d'abord de l'or et maintenant de l'eau...
- le seul ennui c'est que l'or ne se boit pas...
L'ANECDOTE:
Il parait que le "placement produit dans les films" est apparu avec E.T.
Loin de là... Au cours de l'attaque de la banque, au début du film, on peut voir en arrière plan et pendant un long moment, un panneau "Coca- cola".

lundi 23 mai 2011

JEREMIAH JOHNSON (1972)

Jeremiah Johnson. 1972. En couleurs.
Un film de Sidney Pollack.
Avec Robert Redford (Jeremiah Johnson), Will Geer (Griffe d'Ours), Stefan Guirach (Del Gue), Josh Albee (Caleb), Delle Borton (Swann), Paul Benedict (Révérend Lindquist) et Allyn Ann Mc Lerye (la femme folle).
Faut pas vendre la peau de l'ours...non faut pas la vendre...

LE RESUME:
Au milieu du 19ième siècle, un ancien militaire Jeremiah Johnson décide de quitter le monde civilisé pour vivre dans les montagnes.
Peu expérimenté, l'aventure se révèle plus dure que prévu pour le jeune homme.
Mais heureusement il fait la connaissance de Griffe d'Ours, un vieux trappeur qui lui apprend quelques ficelles pour survivre.
Un peu plus tard, il arrive sur les lieux d'un drame. Une famille a été massacré par les indiens. Il ne reste que deux survivants: la mère devenue folle, et Caleb (c'est Johnson qui le nommera ainsi), un jeune garçon muet (certainement du a ce qu'il a vu). Johnson laisse la femme qui refuse de partir et prend avec lui Caleb. Il espère le confier à quelqu'un.
Chemin faisant, il sauve Del gue, un trappeur, d'une mort certaine (il a été enterré vivant par la tribu des indiens Pieds Noirs).
Peu de temps après, les 3 hommes arrivent chez les Têtes Plates, la tribu rivale des Pieds Noirs.
Le chef offre sa fille: Swan, a Johnson. Celui ci est bien embarassé, il se retrouve avec une femme et un enfant, lui qui rêvait de solitude.

Carrement à...poils!
LA CRITIQUE :
Avec un trio gagnant aux commandes: Sidney Pollack (réalisateur), John Milius (scénariste) et Robert Redford (interprète), ce film est une pure réussite tant sur la forme que sur le fond.
Redford qui n'a jamais été aussi bon, trouve un rôle en adéquation avec son engagement écologique. "Cerise sur le gâteau" il peut jouer près de sa chère Sundance dans l'Utah. C'est d'ailleurs dans cette même ville que, quelques années plus tard, il crééra son fameux festival de films indépendants.
Jeremiah Johnson est un film volontairement lent (pour bien nous faire comprendre les longs moments de solitude de la vie dans la montagne), mais c'est cette lenteur, alliée a la magnificence des paysages, qui nous envôute.
Cette oeuvre, véritable ôde à la beauté mais aussi à la dureté de la nature a influencé toute une série de " films écolos" comme Danse avec les loups, Blueberry ou encore Into the wild.

 
LA NOTE: 18/20
LE PLUS: La construction de la cabane avec Jeremiah, Swan et Caleb reste un pur moment de bonheur cinématographique.
LE MOINS: Les distributeurs français auraient du laisser les chansons qui jalonnent le film dans leur langue d'origine et seulement les sous titrées.
L'ANECDOTE: Rarissime. Le scénario est inspiré de deux romans: Moutain man de Vardis Fisher et Crow killer de Raymond W.Thorp et Robert Bunker.

dimanche 8 mai 2011

QUAND SIFFLE LA DERNIERE BALLE (1970)


Quand siffle la dernière...daube.
(Shout out). 1970. Usa. En couleurs
Un film de Henry Hathaway.
Avec Gregory Peck (Clay Lomax),  Robert.f. Lyon (Bobby Jay), Patricia Quinn (Julianna Farell), Susan Tyrell (Alma), Rita Gam (Emma), Jeff Corey (Trooper), Dawn Lyn (Decky) et James Gregory (Sam Fowley).

LE RESUME:
Clay Lomax sort de prison au bout de sept longues années. Il n'a qu'une idée en tête, retrouver Sam Foley, son ancien complice qui l'avait trahit lors de l'attaque d'une banque.
Le fameux Foley qui a eut vent de la sortie de prison de Lomax, charge 3 acolytes de le surveiller.
Lomax arrive en ville et demande à Trooper, patron de bar paraplégique, de le mettre sur la piste de Foley.
Mais Lomax doit en même temps résoudre un nouveau probléme, on vient de lui confier la fille d'une ancienne conquête décédée.

LA CRITIQUE:
Chaque genre cinématographique comprend son lot de nanars, le western ne déroge pas à la règle et Quand siffle la dernière balle en est un digne représentant.
Autant Collines brûlantes (chroniqué recemment) n'était qu'un mauvais film sans âme. Autant Quand siffle la dernière balle l'est aussi, mais avec l'art et la manière et ça en devient presque surréaliste.
Du jeu d'acteur (en "pilotage automatique" pour Peck ou complètement hystérique pour Lyon), au scénario, aux rebondissements, aux dialogues, tout ici est sans cohérence. On a la fâcheuse impression  que 50 mauvais scénaristes ont travaillé sur le film en ecrivant chacun 5 minutes, qu'is ont mis le tout dans une marmite et qu'il en est ressorti une mixture indigeste.
De plus, avec ce tâcheron d'Henri Hathaway aux commandes, le film ne peut jamais redressé la barre.
Seuls les décors ont été choisi avec soin et valent le coup d'oeil.
On ne s'y ennuie pas vraiment, mais on se demande comment Universal a pu mettre de l'argent pour financer ce magma informe venu d'un autre monde.
Après un superbe contre la montre, Grégory Peck, maillot jaune.

LA NOTE: 5/20
LE PLUS: Difficile de trouver de quoi se rassasier. Mais on dira que le meilleur acteur du film reste la petite Dawn Lyn qui arrive à nous attendrir. 
LE MOINS: Alfred Hitchcock disait que " pour faire un bon film, il faut un bon méchant"... Le trio de méchant d'opérette est quant a lui à pleurer...de rire.
L'ANECDOTE: Rita Gam, qui joue la prostituée Emma, fut l'une des demoiselles d'honneur pour le mariage de son amie Grace Kelly avec le prince Rainier.

vendredi 22 avril 2011

LE TRESOR DU PENDU (1958)

(The law and Jack Wade). 1958. USA. En couleurs
Un film de John Sturges.
Avec Robert Taylor (Jack Wade), Richard Widmark (Clint Hollister), Patricia Owens (Peggy), Robert Middleton (Ortero), Henry Silva (Rennie) et De Forest Kelley (Wesxley).
Une bien belle esquisse.

LE RESUME:
Jack Wade, est le shérif sans histoire d'une petite ville de l'ouest, il doit bientôt se marier avec Peggy, une fille du coin.
Personne ne connait son passé d'ancien hors la loi.
Le jour ou il apprend que Clint Hollister son ancien complice envers qui , il a une dette, doit se faire pendre, il va le libérer.
Wade rentre chez lui, mais il a la mauvaise surprise de tomber sur Hollister et sa bande qui ont capturé Peggy.
Sous la menace du chantage, Hollister veut convaincre Wade de l'emmener ou il a caché 20 000 dollars, le butin de leur dernier méfait en commun.
Contraint, Wade doit accepter mais il ne pense qu' échapper a ses ravisseurs et sauver Peggy.
My Taylor is rich!!!

LA CRITIQUE:
Encore un honnête western signé par un spécialiste du genre: John Sturges, m^me si ce n'est pas son meilleur.
Le film est basé sur la rivalité entre deux anciens complices et sur leur vieille amitié, à la limite, parfois de l'ambiguité.
On a plaisir à retrouver Robert Taylor, même si l'interprétation de son personnage reste assez conventionnelle: il déploie son charisme habituel mais sans vraiment prendre de risques.
Widmark en crapule sans remord, est toujours bon (sauf quelques passage ou il est un peu "too much").
La dernière partie du film se passe dans une ville fantôme (c'est là ou Wade a enterré son butin), c'est une belle symbolique sur ce qu'il reste de l'amitié Wade-Hollister.

Dans cette histoire de rivalité ambigûe, Widmark "allume " Taylor.
LA NOTE: 13/20
LE PLUS: Henry Silva, qui joue une jeune crapule à la limite de la psychopathie.
LE MOINS: On a du mal a croire, vu le fossé entre les personnage que Wade et Hollister ont été amis un jour.
L'ANECDOTE: Décidemment le patronyme de "Wade" plait bien aux scénaristes de western, c'est aussi celui de Glen Ford dans 3H10 pour Yuma.
Ou encore celui de Rory Calhoun dans Vengeance à l'aube.

LE SHERIF

(The proud ones). 1956. USA. En couleurs. Une distribution Twentieh Century Fox. Un film de Robert D. Webb Avec: Robert Ryan ...............